Ego sum abbas

Avertissement : ce post contient une forte teneur en nombrilisme.

Attention le nombrilisme TUE.

Le narcissisme crée une forte dépendance, ne commencez pas.

L’égocentrisme peut provoquer des cancers ... (celui de la connerie notamment)

Par sécurité, nous vous conseillons de ne pas lire cette note et d’éteindre votre ordinateur.

Il est entendu que vous vous engagez à lire la présente prose à vos risques et périls. L’auteur de cette note vous aura prévenu, de la valeur hautement pathogène de ce qui suit. Vous serez tenus pour responsable de tout ce qui pourrait découler de vos lectures.

Je me répète mais :

Par sécurité, nous vous conseillons de ne pas lire cette note et d’éteindre votre ordinateur.

Pourquoi un blog ?

Pourquoi est ce que je passe du temps la dessus ?

C'est vrai après tout, tenir un blog de manière régulière, c'est autant de temps que je ne passe pas à bouquiner, à regarder un film au ciné, à mater à la terrasse d'un café ou de bosser à mon boulot. ^^

Pour flatter mon égo ? Non, le simple fait de me voir dans ma glace tous les matins suffit à mon bonheur. Et pourtant au réveil tant que je n’ai pas pris une douche et un café, je tiens plus du grizzly sortant d’hibernation qu’autre chose. Mais cet ursidé là quand je le vois, je fonds. C’est bête à dire mais je m'aime... Un blog n'y changerait rien.

Pour me vider la tête, et cracher mon désespoir et ma rage envers un monde injuste et cruel ? La période d’auto flagellation et de mortification, j’ai donné, et à l’époque il n’y avait pas de blogs… Maintenant c’est bon, j’ai trouvé le grand amour de ma vie : MOI et depuis je me sens bien.

Pour attirer des demoiselles à moi ? Après tout le net, les blogs, fessebouc peuvent permettre des rencontres et de dragouiller sans prendre trop de risque... Elles sont si … naïves quand il s'agit des autres (pourquoi cela ne marche pas pour moi einh ?). Mais non, je m'aime suffisamment pour deux. ^^

Car je suis la réincarnation de Eluard, et que mes textes sont trop beaux ? Non, Maupassant à la rigueur, mais Paul Eluard, voyons soyons réaliste... Non pour être honnête, je ne sais pas écrire, mon vocabulaire est bien plus faible que je ne le pensais et je bénis chaque jour les correcteurs orthographiques. Et je ne vous parlerais pas de mon style. Franchement si j'étais vous, je ne me lirais pas. Mais d'un autre côté n'étant pas vous mais moi, et que j'ai ce léger défaut de m'apprécier, je me lis. L'amour rend aveugle, non ?

Bon avec l’ensemble de ces divagations narcissiques et nombrilistes, la majorité de mes lecteurs ont du arrêter la lecture. Mais je n’en ai peut être pas fait assez. J’aurais peut être du les saouler d’avantage avec mon trip égocentrique.

Il y a quelqu’un ?

Eh oh ?

Oui c’est bon là, je crois que je suis enfin tout seul.

En tête avec moi-même…

Donc la raison pour laquelle j’ai pris goût à ce loisir qu’est de tenir un blog : c’est le plaisir de scribouiller, de jouer avec les mots, les phrases. Tout ce que je fais a déjà été écris et en mieux. Mais j’aime ça :

Avoir une idée en tête et la concrétiser sur mon écran.

Partir d’un concept plus ou moins brumeux, le voir évoluer au fil des lettres pour prendre une forme inattendue.

Où alors être pris dans un être trip. Et rire de ce que l’on a fait.

Je ne suis pas manuel pour deux sous. Je n’ai pas l’âme d’un bricoleur. Concrètement je ne sais rien faire de mes deux mains. Mais quand je vois la fin d’une de mes notes. J’éprouve de la joie. Car j’ai conçu quelque chose.

Ce texte là, c’est moi qui l’ai scribouillé.

Bon quand je me relis parfois j’ai honte. Et alors je n’ai qu’une envie reprendre le texte et le réécrire, l’améliorer si je le peux.

L’avantage du blog, c’est que pour ce type de plaisir, on a une réaction de l’autre immédiate.

Qu’il n’aime, ou qu’il n’aime pas…

Bon je vais m’arrêtez là. Après tout mes raisons sont aussi futiles que celles dont je me moquais tout à l'heure. Le principal est d'éprouver du plaisir et peu importe finallement le pourquoi du comment. Non ?

Et vous pourquoi écrivez-vous ?

Mais je suis bête, il n’y plus personne…

Ps : Je vous ai dit que je m’aimais.